Nos réalisations 2016

10. Entre Boussecos et Crantou ( novembre décembre)

Cherchant un raccourci, l’explorateur Vincent repère une capitelle à demi écroulée.  Jean-Marc Biau se souvient  d’un puits non loin de là. Surplombant une vigne, il était commode d’y préparer de la bouillie bordelaise.  Presque banal, direz-vous, sauf que ce puits est rectangulaire, ce qui n’est pas si courant, donc, un bel ouvrage ! et que la capitelle a été remontée, comme neuve ! on a épargné trois cognassiers un peu chétifs  il est vrai, mais pardi ! ils ont les pieds dans une bonne terre humide.  Ici aussi, des marches et un tapis d’aiguilles de pin pour le plaisir de la balade.

Capitelle dec2016  Puits dec2016

9. La source du Crantou ( novembre décembre )

Roger Monié, propriétaire du lieu, se souvenait de son existence, du temps de son grand-père, elle coulait. Il y cultivait même quelques pommes de terre. Les années ont passé, difficile de la localiser dans cette végétation luxuriante où toutes les plantes ont les pieds dans l’eau. A cœur vaillant et curieux, rien d’impossible ! Vincent finit par la localiser. Aussitôt l’équipe se met en branle, hommes et femmes, tous stimulés par la redécouverte de ce charmant petit coin.

La voici,  un orifice de rochers couverts de mousse bien verte. En cette saison d’automne l’observation attentive permet de voir un fragile goutte à goutte recueilli dans un bassin prévu à cet effet. On peut s’y tremper les pieds. Pour l’heure, c’est la salsepareille qui en profite, volumineuse, grimpante, rampante, sortant ses griffes pour nous décourager. Mais nous sommes déterminés, à coups de sécateurs, de cisailles, de haches, de tronçonneuses et de débroussailleuses, nous nettoyons la place. C’est avec bonheur que, juste au-dessus du balcon des Oules, nous dégageons une superbe vue sur la rivière, et précisément sur une cascade de la Douze, laquelle est à 21°, rappelons-le !

Le lieu est maintenant indiqué, quelques marches sont aménagées, alors ?... bonne promenade !

Source apres

8. RETOUR A BOUSSECOS (octobre novembre)

 Nous voici revenus dans ce merveilleux site qu'on ne se lasse pas d’admirer et de vouloir améliorer encore et encore... Il apparaît d'autant plus hospitalier qu'il n'a pas souffert de l'incendie, son environnement est intact. L'objectif actuel est d'agrandir la scène et de dégager un puissant rocher bien encombrant. Un premier marteau piqueur s'est épuisé vainement. Ce n'est que partie remise.

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L'autre objectif est d'aménager un accès plus confortable à la montée comme à la descente, bref, un escalier. Et voilà quelques néo-spécialistes calculant hauteur, largeur et profondeur des marches menant d'un raccourci préalablement ouvert à l'esplanade de Boussecos. A vous de  les compter, d’en admirer l’esthétique et d’en louer le bienfait.

Un peu plus haut, d'autres spécialistes, confirmés ceux-là, remontent un mur de pierres éboulé par les récentes fortes pluies d’automne. Un certain samedi, en renfort, arrivent les apprentis jardiniers sous la houlette de leur chef, Paul Pennequin, venus planter des iris. Le coup d’œil est des plus satisfaisants, attendons le printemps !

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7. La Buade (août septembre)

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Voilà un site surprenant qui mérite le détour d’une promenade… Ravagé en juillet par l’incendie, le premier coup d’œil est stupéfiant : on se croirait au lendemain de la première guerre mondiale, tout est calciné, il ne reste que des arbres secs, roussis, tordus, dépouillés. Mais le feu a mis à jour quelques vestiges que de curieux passionnés ont redécouverts. Et BP, courageusement, s’est remis au travail, hommes et femmes.

Dans un chaos de rochers, on retrouve un ensemble bâti qui devait être ( ? ) une carrière de pierres du temps où la construction des demeures en nécessitait l’usage. Le temps l’a transformée en grand dépotoir de bouteilles de verre, amoncelées sur une hauteur certaine, il a fallu 7 ou 8 remorques pour les sortir de là, révélant peu à peu un beau travail de construction des artisans d’un Âge Moyen. Le lieu devait connaître une belle activité : à coups de pioches, de pelles et de seaux, nos travailleurs ont dégagé un ancien puits, avec des marches ! Nul doute qu’il devait y avoir de l’eau puisque non loin de là surgit encore une petite source. Toute proche, une belle capitelle est maintenant en voie de restauration. L'équipe de bûcherons s’active pour dégager l’espace.

(Venue photographier les lieux et voyant les visages de ces charbonniers ruisselant dans la chaleur et la poussière, je me dis que le site porte bien son nom : "La Buade" !  Retrouvez les autres photos sur l'album, Année 2016)

6. La combe Lagast ( juin juillet août)

Cette capitelle, ou plutôt cette cabane, située Combe Lagast, était très détériorée. Voyez comme elle est belle, avec son contrefort, sa fenêtre. On peut féliciter les spécialistes d’entre nous qui ont patiemment rénové cette construction.

Capitelle lagast

Vous savez que nous sommes contents de nous dans ces occasions, car malgré des moyens matériels limités, nous arrivons à de beaux résultats grâce à notre ténacité et notre volonté.    Il nous en faudra beaucoup de la ténacité et de la volonté pour s’attaquer à toutes les richesses dévoilées par ce terrible incendie ; maintenant, par quoi commencer ?  Il nous faut absolument valoriser ces chemins, puits, murs, capitelles, cabanes, devenus visibles et accessibles. Ce sera en quelque sorte notre revanche sur ce feu dévastateur qui a tant abimé nos paysages. Agir, agir toujours, préserver, protéger...

Un autre sujet de grande satisfaction est la parution du livret descriptif de notre commune. Vous le trouvez dans les commerces, à la Mairie... Cohérent, construit agréablement, agrémenté de magnifiques photos, il donne une excellente et complète image de Bize. C’est un réel plaisir de le parcourir . Il a été fait pour nous, mais surtout pour nos amis, nos visiteurs, le grand public. N’hésitez pas à le distribuer !

Il faut remercier pour ce magnifique travail Benjamin Assié et Daniel Le Dantec (un vrai pro.) qui ont mis au point les textes que nous avions proposés, mis en pages,construit et organisé ce livret (un labeur bénévole qui leur a pris des mois) .Et l’excellent photographe, Georges Souche. Voilà un grand “plus”pour Bize, et notre association est fière d’y avoir contribué. Vive Bize !  Amitiés  Vincent Camelot

5. Le Béal (février - mars - avril)

Le printemps revient. Et depuis 552 ans, (...!!!) c'est la saison où les jardiniers se retrouvent pour entretenir ce petit cours d'eau qui désaltèrera leurs potagers. Sauf que cette année, non contente d'en assurer l'entretien, l'association a décidé de remettre en service le chemin qui longe ce béal, permettant ainsi aux amoureux du patrimoine de voir de près les vestiges de cet ouvrage.

Il a fallu plusieurs semaines pour défricher les abords du ruisseau ; dégager des abandons de matériel agricole, couper et s'égratigner dans des ronciers monstrueux entortillés dans des restes de grillage, livrer la ferraille récupérable et jeter le reste...  mais ce faisant, un encouragement de taille est survenu : Jeremy et son tracteur.  Au fil des mille deux cents cinquante-cinq  mètres, le béal a rajeuni de quelques lustres.

Aujourd' hui, jeudi 21 avril, les travailleurs  ont donné leurs derniers coups de cisaille. Une eau limpide court dans le  ruisseau, belle à contempler. Elle évoque les souvenirs de gamins joyeux sautant dans le ruisseau pour s'y rafraîchir. C'est maintenant une jolie promenade qui vous est désormais proposée tout au long de son parcours ....   enfin presque ! Prenez garde aux jeunes enfants, l'eau est profonde en certains endroits, à cette époque. Bien sûr, on peut encore fignoler, améliorer,  et l'on  y pense pour la saison prochaine. 

Tracteur        Les trois

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L epanchoir 

Le long  

Vous pouvez voir d'autres photos du travail de l'équipe sur l'album, année 2016. 

4. Boussecos, encore et encore ...

Ce jeudi 28 janvier, nous étions quatorze à nous retrouver à Boussecos, dont trois femmes. La première équipe ouvre un sentier en altitude pour rejoindre " la capitelle de la sentinelle " récemment évoquée. Ainsi la boucle sera bouclée. La deuxième équipe poursuit avec soin et persévérance la reconstruction des murs... et la troisième équipe s'active autour d'un grand feu pour brûler tout le bois mort qui dépare le site. Nous apprécions l'aide de nouveaux travailleurs et si nous comptons bien, tous présents nous serions une vingtaine maintenant.

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3. Le balcon des Oules

Pour les anciens, ce coin de baignade évoque des souvenirs attachants de leur jeunesse insouciante. Il suffit de s'y rendre pour comprendre leur nostalgie. D'énormes rochers encastrés les uns dans les autres sont de formidables plongeoirs, l'eau est fraîche et transparente. On aperçoit des départs de grottes .... ou de sources ... Quel bel endroit tranquille, abrité du vent , forgé par la nature ! Avant nous, combien de générations l'ont apprécié ? ....

      Les oules    

   Balcon

Réjouissons-nous de pouvoir le contempler depuis ce balcon nettoyé par Vincent, travailleur solitaire à ses heures, rejoint par l'un ou l'autre en promenade. L'accès à l'eau sur cette rive est difficile. Quelques jeunes s'y retrouvent, en témoignaient les canettes en tout genre. Espérons que la beauté et la propreté du lieu les rendront plus respectueux, mais qu'ils en profitent avant que l'eau ne disparaisse à jamais ! 

2.. Une capitelle haut perchée (janvier)

On doit cette découverte à Claude. Toujours curieux, il aime se promener et le voilà, un beau jour, sous les falaises du Cayla juste au-dessus de Boussecos. La végétation est impraticable. Il se fraie un chemin tant bien que mal et tombe sur cette petite capitelle en parfait état. Est-elle la plus haute de Bize sur ce versant ? Peut-être bien ! S'il n'y avait toute cette végétation et ces maudits pins qui coupent la vue, on imagine qu'elle offre un panorama superbe sur la vallée, avec en contre-bas, le rocher de Boussecos. On pourrait l'appeler "La capitelle de la sentinelle",  vu son emplacement peu banal et même exceptionnel à qui veut ou doit observer ... ???

Capitelle sentinelle

A l'heure actuelle, ce diverticule n'est connu que des seuls initiés. On peut imaginer de rendre cette capitelle plus accessible si elle s'inscrivait dans une boucle ramenant à Boussecos, mais le relief très accidenté est un sérieux obstacle. Parions que les bagnards s'attaqueront bientôt à un nouvel accès.

1.. Circuit : La sentinelle de la Cesse ( janvier )

Voilà un chemin d'alpiniste qui porte un bien joli nom. Beaucoup le connaissent déjà : il a son point de départ au panneau du cimetière. On peut se stationner 1 km plus loin, sur le parking aménagé pour la fête de Boussecos.  Ne suivez pas les flèches indiquant Boussecos, mais poursuivez tout droit et quelques centaines de mètres plus loin, sur la gauche, vous verrez les premières marches de ce petit sentier dont voici la photo.

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C'est à partir de cette bifurcation que les hommes de Bize Patrimoine, armés de massues, de piquets et de planchettes ont établi des marches pour stabiliser un terrain en forte pente et assurer nos pas. Ce sont de petits promontoires où il fait bon reprendre son souffle, car, l'air de rien, on grimpe sec ! même sur terrain mouillé. Que de marches ! Bravo les travailleurs et merci.

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Alors, vous ne serez pas fâché d'arriver quelques 200m plus haut, voire davantage, et satisfait d'avoir respiré à pleins poumons cette odeur balsamique des pins et du sous-bois. Le chemin plat conduit à Boussecos  mais on peut poursuivre une douce ascension  vers un coin surprenant appelé désormais "la Pyramide". Récemment bien nettoyé par les patrimoniaux, c'est un plaisir de s'y arrêter... Les sportifs du Trail de Bize affectionnent ce parcours. Précisons qu'ils l'empruntent en sens inverse, et ce qui est pour certains une montée éprouvante est pour eux une descente vertigineuse qu'ils survolent presque ! 

Boussecos n'est plus loin mais avant d'y arriver, si la curiosité vous titille, lisez la page suivante, la n°2  ....