Nos réalisations 2017

Boussecos est sans nul doute la fierté de notre village, pardon de le répéter. Depuis le début de l'année, l'équipe de Bize Patrimoine s'y rend chaque semaine ; chacun fixe le rocher, on étudie le site sous tous les angles, depuis le sous-bois maintenant nettoyé, la perspective de la forteresse a changé, elle semble encore plus puissante. Attentivement le regard embrasse tout l'ensemble de murs et de parcelles étagées ; bien sûr, il se satisfait du travail accompli depuis trois ans, mais il se heurte encore à des éboulis disgracieux. C'est donc dans un élan unanime que l'on décide d'apporter encore quelques améliorations. Elles sont de taille si l'on tient compte de la longueur d'un mur à rénover, de la quantité de pierres à transporter, de leur poids et de leur forme. Mais nos travailleurs sont des fourmis laborieuses, obstinées et courageuses. Ainsi nous remarquerons l'aménagement de la "scène", où patiemment ils ont remonté le mur du fond, égalisé le sol, et dégagé de l'espace. Désormais, les chorales ou autres artistes évolueront à l'aise !

Ce n'est pas tout. Pour compléter l'enceinte du site, ils ont refait celui sur lequel poussent nos iris, On ne manquera pas d'emprunter les marches en pierres qui l'enoblissent. Maintenant, nous sommes au printemps, la "pelouse"  est parsemée de pissenlits, charmantes petites fleurs jaunes et les iris se dressent avec vigueur. Alors, bonne promenade au milieu des fleurs, il y en a partout !

A la demande de la municipalité, Bize Patrimoine contribue à l'embellissement du carrefour du Tour de ville. A l'emplacement du nouveau parking se dressait une grange en belles pierres qui n'avait plus d'usage et qui posait un problème à la circulation. Détruite, BP a eu l'autorisation de récupérer ces pierres pour la construction du mur des iris à Boussecos mais aussi pour enjoliver ou consolider ici ou là un espace du village. Par conséquent voilà l'occasion de dissimuler le coin des poubelles en édifiant un solide et confortable muret qui a aussi pour but de s'intégrer dans l'enceinte des remparts du village.

Voici donc les spécialistes à l'oeuvre !

Et le soir même, voilà le résultat :

Encore une idée de promenade : il a fallu plusieurs jeudis de travail pour réouvrir ce chemin au sud du village. Le parcours est une boucle de 6 ou 7 km qui permet de dominer la plaine de Bize, de voir la Font Pesado, une source toujours active puis de rejoindre le village soit par le haut, plus court, arrivée au chemin des Touleyres, soit par le bas, en longeant la ferme de Marion. (safran). Les photos prises le jour de l'inauguration sont sur la page Photos.

L'année dernière, on s'en souvient, BP a restauré une jolie capitelle, dans la combe Lagast. Pour  remercier l'association, et avec son aide, son heureux propriétaire, Mr Galibert ouvre un parcours botanique au milieu de ses vignes. Voici donc une courte promenade divertissante, fléchée à partir de la route qui va vers Agel.  

Et sans attendre, La Calandrette, l'école occitane de Bize, s'est lancée sur le parcours.

Le temps passe ... Les travaux d'entretien des différents sites se poursuivent de jeudi en jeudi : Roc Tremblaïre, rives de la Cesse, chapelle St Martin, fours à chaux, l'enclos, et j'en passe... il serait fastidieux d'en reparler. On ne va évoquer que cette journée de stage d'une quinzaine d'américains venus s'intéresser à notre patrimoine local. Quelques bénévoles de BP les ont initiés à la construction de murs en pierres sèches au pied de Boussecos. Enchantés par le paysage, tout le monde a pique-niqué non loin de là, aux Oules, au bord de l'eau. Ce fut une bonne occasion d'échanges et de découverte ; et ils sont repartis contents après une belle journée de labeur.

Ce faisant, une idée a germé : et si l'on améliorait l'accès à la rivière ?  Sitôt dit, sitôt fait, un petit chemin  a été ouvert, permettant une meilleure approche. Le coin est charmant, on voit encore quelques poissons mais la nature est fragile. Respectons-la.

Il aura fallu plusieurs jeudis pour venir à bout de la végétation très dense qui pousse ici les pieds dans l'eau : une salsepareille haute de plusieurs mètres, un rideau touffu de roseaux et biensûr des ronces et autres débris végétaux en pagaille. Tout cela dans un enchevêtrement inextricable de dépôts, d'alluvions encastrés, charriés sur des dizaines de mètres par les flots bouillonnants d'une crue. 

Et voilà, la place est nette maintenant, elle offre un nouvel espace de repos, de méditation ou de loisir, chacun peut y trouver son compte. 

C'est là que les travailleurs ont inauguré ce nouvel engin : un broyeur de végétaux, transporté sur une toute nouvelle remorque, robuste à vie de plusieurs décennies, espérons-le.  Il a fallu dompter l'animal qui s'étouffait trop vite ... 

Certes l'engin procure un monticule de futur compost, mais les avis divergent sur les bienfaits de cette modernisation. Si le risque d'incendie est écarté, le crépitement du feu a cédé la place au vrombissement du moteur, c'est beaucoup moins romantique.