Nos réalisations 2014

1. La tour de Boussecos (suite)

En ce début d'année, l'équipe revient à Boussecos. Les travailleurs ont à coeur de soigner leur travail. Ils remontent les murs, aplanissent les terrasses, aménagent les parkings, installent divers équipements en vue de la future fête prévue en juin. Vous pouvez suivre leur travail en regardant les photos sur l'album.

2. Le refuge de l'alumetaïre (février 2014)

La description qui suit est empruntée à notre ami Roger Monié

Au début du XXème siècle l'alumetairo était une sorte de contrebandier de la fabrication des allumettes, au temps où la fabrication de ces dernières à base de phosphore était interdite par la loi, pour des raisons de sécurité. Mais les allumettes au phosphore, s'enflammant bien mieux que les allumettes "légales" au soufre, étaient très prisées des ménagères. Les alumetairos fabriquaient clandestinement des allumettes au phosphore et passaient les vendre discrètement dans les villages. Traqués par la gendarmerie à cheval de l'époque ils ne pouvaient se déplacer sur les routes avec leur sac d'allumettes sur le dos. Ils avaient donc besoin de dépôts, comme cette grotte, où ils stockaient leurs allumettes, abris discrets et ininflammables où ils pouvaient aussi dormir. On raconte que, parfois, lorsqu'ils étaient poursuivis par les gendarmes à cheval, ils jetaient leur sac sous le museau des chevaux. Les allumettes faisaient alors un véritable feu d'artifice, affolant les chevaux , qui s'emballaient, n'obéissant plus à leurs cavaliers.

Voici un texte que j'ai essayé de faire bref mais que tu peux encore écourter pour qu'il s'adapte aux dimensions de la grotte. ( Ha ! Ha !) Bien amicalement     Roger

En deux demi-journées, l'équipe de Bize Patrimoine dégage l'accès à ce pittoresque refuge blotti sous un rocher et permet d'en faire le tour.

En deux enjambées sur le ruisseau du Rec d'Aymes, à sec, on y est.

2014-02-06_le_ refuge
A l abri

3. Le dolmen de La Roueyre (février 2014)

C'est avec le concours d'habitants de La Roueyre que nous avons pu retrouver, après quelques heures d'efforts le dolmen de "la Mère de Dieu" ou "Roc Gris".

Découvert aux environs de 1890, ainsi que son voisin "La Pierre des Couteaux", il est daté de l'âge de bronze. Les chercheurs y ont trouvé des dents, des fragments d'os en grande quantité, des perles en pierre noire et des sortes d'épingles.

Un sentier balisé depuis la jolie route de La Roueyre, départ entre les deux premières caves, vous y conduit. Parfums de garrigue assurés.

Le dolmen (avril 2014)

4. le petit bois (avril 2014)

La broussaille, les ronces et aussi quelques déchets en tous genres avaient envahi ce bord de rivière. Il fallait restituer à ce lieu bucolique son charme d'autrefois dont nous parlaient avec nostalgie les aînés. C'était un petit bois romantique à souhait le long de la Cesse, un coin de paradis pour les pêcheurs bien sûr mais aussi pour quelques amoureux tapis dans le sous-bois.

Petit bois avant                             Petit bois apres

5. Les calandrons à la découverte du village (2e et 3e trimestre année scolaire)

Pour ceux qui s'interrogent, les calandrons sont les enfants de l'école " La Calandrette" qui assure un enseignement en occitan .....

La nouvelle directrice de cette école, Madame Mireille Fornengo a souhaité intéresser les enfants au village. Rien de tel pour découvrir un village que d'aller à la rencontre de ses habitants. Ainsi, les aînés de Bize ont accueilli les petits, leur parlant de la rivière, des ponts, de la manufacture, des souterrains, des remparts et de la vie du village au siècle dernier.

Un petit fascicule ludique et plaisant a été réalisé à la suite de leurs promenades dans Bize et ses alentours. Ne manquez pas de le consulter à la bibliothèque qui en détient un ou deux exemplaires. Bravo à la maîtresse et aux enfants.

Observation

6. Le puits des martinets (juin 2014)

Nous voici sur un puits rectangulaire, d'une profondeur d'environ 5 mètres. Notre téméraire ami Robin a voulu y descendre, il a fallu "trois hommes et un caporal" pour le sortir de là . Voir photos dans l'album.  Nous pensons qu'un moulin à vent y était installé, il remontait l'eau sur un mur "portant d'eau" qui longe la vigne actuelle.

La bâtisse accolée au puits semble plus récente. Elle a été consolidée avec les galets de la rivière. On y aperçoit une porte murée. On devine les bases d'une autre construction voisine.

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7. Les fours à chaux du Portel (juillet 2014)

A Bize, au lieu-dit Le Portel, se trouve une vaste zone de sol calcaire, où celui-ci est disposé en couches horizontales, datant de l'ère secondaire où la région était sous les eaux. Cette pierre, matériau de base de la chaux a été exploitée depuis l'origine du village, dans des carrières à ciel ouvert. Les fours à chaux du Portel étaient "à calcination continue" et leurs fumées s'élevaient jour et nuit dans le ciel, blanchissant le paysage qu'elles saupoudraient de poussière stérile. Les excavations dans les carrières sont encore visibles sur la colline, au-dessus et en dessous des fours.

Cette présentation est tirée du Fascicule n°6 "Monographie de Bize", chapitre 12. Roger Monié connaît bien le sujet, son ancêtre Antoine Bouissou était chaufournier dans les années 1850. Roger explique la structure et le fonctionnement du four, croquis à l'appui. L'évocation de ce métier de forçat nous laisse à la fois songeurs, compatissants, admiratifs.

Le fascicule n°6 est en vente au récantou. Il est disponible à la bibliothèque.

       Four a chaux avant          

   

      Four2 apres

8. Avec les jeunes du Grand Narbonne (août 2014)

Encadrés par les bénévoles de Bize Patrimoine, les jeunes ont élargi le chemin du Portel et une partie du chemin de Cacau. Passant devant les fours à chaux récemment entretenus, cette promenade en boucle offre une belle vue sur la plaine de Bize et de Cabezac. Ne manquez pas de jeter un oeil sur la "curiosité" toute proche.

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9. Le four à pain de la Roueyre (août- octobre-novembre-2014)

Les archives nous révèlent que le four banal de la métairie de " La Rouère haute " est reconnu en 1524. La reconnaissance est en réalité un renouvellement d'autorisation donnée par le seigneur; il est permis d'en déduire que ce four existait avant cette date, si, toutefois, il s'agit bien de celui-là.

Un four "banal" est un four commun aux habitants du lieu-dit qui bien sûr était soumis à redevance. Le local contigu, parfois appelé "cantou" permettait aux utilisateurs de se réunir, c'était un vrai lieu de convivialité. Le propriétaire actuel, Michel Tautil, et l'association Bize Patrimoine souhaitent lui rendre son charme pittoresque et son âme. Ils espèrent aussi proposer un jour quelques bonnes miches,façon médiévale.

Une partie de l'équipe se retrouve sur ce chantier sous les "ordres" de Xavier. A part les murs et le four lui-même, tout est à restaurer. Les photos de l'album témoignent des efforts et du soin apporté à ce travail : acrobaties périlleuses sur le toit, recroquevillé sur la cheminée, à quatre pattes sur le carrelage.... Nous voici début novembre, la fin des travaux approche. On vous promet une belle photo d'inauguration !


Et maintenant la porte         Sol la si re bientot

10. La grotte de l'ermite (septembre)

vue-de-la-grotte-de-l'ermite

La grotte de l’ermite, située à une cinquantaine de mètres au-dessus des deux principales grottes de Bize, n’a suscité que peu d’attention. Visitée par Marcel de Serres dès les années 1840 ou 1850, elle n’a pas fait l’objet de beaucoup de visites de la part des chercheurs successifs, qui ont fouillé les Grandes et Petites grottes. Certains d’entre eux semblent n’y être allés que pour le petit exploit sportif que cela représente. Il est caractéristique qu’André Tavoso, celui, de tous les chercheurs, qui a consacré le plus de temps aux grottes de Bize, ne l' ait pas fouillée, consacrant toute son attention et celle de ses équipes à des sites dont la richesse justifiait largement ses efforts. Il en résulte que cette grotte n’a peut-être pas été entièrement fouillée.

 

Elle est difficile d’accès lorsque l’on y monte depuis la vallée de la Douze, son approche est plus facile depuis le haut, d'autant que nos travailleurs viennent de réouvrir un passage à partir de la piste de la Verdeyre. D'en bas, un oeil exercé la repère dans la paroi ; l'entrée fort discrète constitue un point d'observation idéal sur Boussecos et le massif du Cayla ; à l'époque, le garde-chasse ne manquait pas de s'y planquer, à l'affût des braconniers.

Aujourd'hui, nos alpinistes aménagent une rampe d'accès.

Les-alpinistes
Percement

11. Une capitelle de plus, que dis-je ? deux, trois ....

Sur le territoire de la commune, le nombre de capitelles est impressionnant, tant et si bien qu'on n'en connait pas le nombre," il y en a en pagaille", m'a-t-on dit.

Une capitelle est une cabane en pierre sèche, c'est-à-dire sans mortier, édifiée généralement en bordure de vigne ou d'une ancienne prairie. Elle n'a généralement pas de fonction d'habitation mais seulement d'abri provisoire, parfois doté d'un foyer pour une cuisine rustique, où l'on peut aussi conserver quelques outils. Cette appellation, à l'origine strictement nîmoise s'est étendue récemment aux départements voisins, Aude, Ardèche, Hérault. On peut la rapprocher de la "borie" provençale, également construite en pierre sèche mais de dimensions plus importantes, parfois regroupées en villages.  ( Roger Monié )

         

La capitelle avant
Et la voila

12. L'ancien chemin d'Aigues-Vives, dénommé " le Montado " (octobre, novembre,décembre)

Les travailleurs entreprennent de remettre en état cet ancien chemin qui, au premier jour, semble ressembler en tous points à son frère, celui d'Agel : il est aussi embroussaillé, épineux, empierré mais en dépit des embûches, l'ardeur des bûcherons ne faiblit pas. Débroussailleuses, lames d'acier, cisailles, tenez-bon ! 

Cependant, ce chemin-là est bien plus beau. Prenez la route des Touleyres pour quitter le village, elle monte en serpentant parmi les oliviers. Au départ de la promenade, on longe un dernier champ et l'on pénêtre sous les pins. Très vite,une grosse ravine a obligé les hommes à confectionner un passage de fortune avec quelques rondins coupés sur place, tout ce qu'il y a de plus rustique. Et puis ça monte, ça monte, ça tourne, ça contourne et on prend de la hauteur. Bonnes occasions pour reprendre son souffle et admirer les murs fraîchement dégagés par ces dames.

Eh oui, une petite équipe féminine est venue prêter mains fortes, et gantées. Les hommes, le savez-vous ?  font vacarme de tronçonneuses, alertent à grands cris la chute d'un arbre, jettent un ordre joyeux ou des jurons  plaintifs, c'est selon, tandis que les femmes soupirent dans l'effort.... Ha! qu'il fait bon boire ensemble le petit vin blanc frais ... 

Equipe femmes

 

 

 

Premier jour

Petite vidéo ( provisoire ) 20 novembre

Où l'on peut voir quelques-uns au travail !

Cliquez !  et surtout, ... patientez une (ou deux) minutes. Prévoir des boules quiès ou baissez le volume du son, trois tronçonneuses crépitent en même temps !

Au travailAu travail (5.85 Mo)

2014-11-20-avenue

Novembre :Les grosses pluies ont ruisselé de partout, sans trop de dommages heureusement, pour notre région. Mais quelle surprise de constater cet éboulis d'énormes rochers venus obstruer une partie du chemin ! ( Photos sur l'album ) La nature s'est  chargée d'empêcher les véhicules motorisés de passer, c'est aussi un signal de prudence pour nous, les promeneurs, après de fortes précipitations.

Décembre :  Petit à petit, que dis-je ! à pas de géants, nous avançons, nous montons encore, et nous voici sur les hauteurs. Et là, surprise ! et  admiration! les anciens ont particulièrement soigné leur chemin. On n'en dit pas plus : allez voir !  L'eau de deux puits a reflété nos têtes curieuses, elle rafraîchira peut-être les efforts de votre ascension  ... ???

Marche telethon

Fin décembre : Au départ du "Montado"  - c'est ainsi que ce chemin est nommé sur les vieilles cartes - un panneau flambant neuf indique la direction d'Aigues-Vives.