Nos réalisations 2022

Ce nouveau et peut-être dernier chantier va vous plaire. Soit vous prenez la route du haut ( chemin d'Agel ) en direction de Boussecos, soit vous prenez celle du cimetière, où vous tournez à gauche, elle monte "sinueusement" jusqu'au plateau de Roumegous. Une belle capitelle, que l'on croyait à tort moulin, domine ce plateau couvert de vignes.  Intrigués par sa remarquable situation, on rêvait de s'en approcher, c'est chose faite. Une fois encore, c'est une belle surprise qui a ravi nos travailleurs du jeudi.

Ces fidèles ont entrepris 1. de faire un accès praticable, 2. de dégager des dépôts de ferrailles ( il reste deux carcasses de voitures ! comment ont-elles fait pour arriver là ? on se le demande ! ) 3. de s'atteler au nécessaire débroussaillage. Ainsi, ils dégagent petit à petit de grands pans de murs révélant la beauté du site. Préservant les plus beaux pins, cades ou genévriers, ils  créent un espace propice à la contemplation et aux pique-niques bien sûr; Leur projet est d'y installer une ou deux tables.

Ce lieu, Roumegous, a probablement une histoire très ancienne. Les Taffanel, célèbres archéologues de Mailhac ont supposé que, avant la période romaine, les habitants de Bize étaient  installés sur cette hauteur. Il y aurait peut-être des fouilles à effectuer pour étayer cette hypothèse. Mystère...! Nous savons en tout cas que notre territoire a connu les premières civilisations de la préhistoire, en témoignent les découvertes dans les grottes de Bize toutes proches .

Quelques mots pour conclure :  cette capitelle a quatre ouvertures qui permettaient aux occupants de surveiller les alentours. L'une d'elles a une vue imprenable sur le rocher de Boussecos. On peut imaginer que ces deux promontoires de surveillance pouvaient communiquer.  

 Jeudi 22 décembre, ils sont là, peu nombreux certes car Noël approche, ils ont tous, les absents aussi, un même projet :

 un grand pique-nique ici en 2023 

" A l'année prochaine ! "

Voir d'autres clichés sur l'album de photos. 

Jeudi 6 janvier. Ils sont là, les fidèles des fidèles.  Chaque jeudi, ils se retrouvent pour entretenir les nombreux chantiers des alentours de Bize. Pas besoin d'évoquer leurs travaux, il suffit de consulter le travail des années précédentes, autant de lieux à entretenir inlassablement. Si la glacière pouvait parler, elle vous raconterait le réconfort du rosé, l'esprit d'équipe, les histoires drôles, les nouvelles des anciens, l'arrivée des nouveaux, la bonne odeur des gâteaux,  la bonne humeur,.... 

Le printemps a été beau, comme chaque année. La rivière coule, pourtant il ne pleut pas beaucoup. Et soudain, à la mi-juin, la canicule survient, surprenante par son intensité et sa durée. On a chaud, très chaud, très très chaud, trop chaud !  De plus, la sécheresse est source d'inquiétude : on redoute les incendies, nos pins tout verts vont-ils partir en fumée, comme dans les Landes ?  Prudence ! Le repos obligatoire est bien apprécié. Heureusement, les nuits sont, ici, assez "fraîches" !

Et puis l'automne arrive, les journées plus courtes offrent des températures clémentes, le travail peut reprendre. Début novembre, quelques records de thermomètre offrent encore des soirées agréables. Vincent a repéré un nouveau lieu à découvrir : Roumegous. A suivre...