Nos réalisations 2015

8 janvier : A mi-parcours du " montado ", l'ancien chemin qui monte vers Aigues-Vives, nous ouvrons maintenant un diverticule qui attirait notre attention.... c'est un charmant sentier qui mène à ... la semaine prochaine !

15 janvier : ... une toute aussi charmante parcelle dominant le village. Nous en faisons le tour et ! surprise ! ... à la semaine prochaine !

22 janvier : un curieux aménagement dans un mur, insolite mais harmonieux, nous intrigue tous. Nous en saurons davantage peut-être dans quelque temps. Pour vous faire patienter, ( deux petites minutes ), regardez cette vidéo pleine de chaleur et d'animation

Feux (8.07 Mo)

29 janvier : On remarque bientôt un anneau  fixé dans un rocher de belle taille, lui-même encore bien calé dans le sol. Perplexes, certains pensaient qu'on y attachait un cheval. Pas du tout. Enfin, peut-être ...  Un câble y était accroché. On y suspendait les comportes de raisin placées en contrebas dans l'aménagement ci-dessus évoqué, elles étaient ainsi acheminées en descente par une tyrolienne jusqu'à une autre vigne.  Astucieux, non ?

Maintenant, admirez la belle placette ronde cernée par sa murette,  et ses abords soignés. Vous y pensez déjà : quel joli coin pour une grillade ! Certes.  Et puis, approchez-vous... pour une vue en altitude sur Bize.

Il est un instant privilégié le jeudi après-midi, c'est le moment où les hommes s'arrêtent de travailler et  contemplent pensivement cette nature qui les entoure, un léger sourire aux lèvres .. 

Nul doute que ce coteau bien exposé devait être un lieu très animé, à en juger par les kilomètres de murets limitant chaque possession. On se plait à imaginer les ânes chargés comme des mules (!) montant ou descendant au village,quelques chèvres aux clochettes tintinabulantes poussées par le jappement des chiens.

Venez rêver à votre tour.

Cette année un film sur l'histoire de Bize sera tourné au mois de mars. Il s'intitulera : " Si Bize m'était conté "

Le réalisateur Yannick Séguier souhaite tout naturellement produire des séquences sur les lieux typiques. L'aqueduc ou ce qu'il en reste est maintenant sorti de ses broussailles.

Le spectacle aura lieu le 25 et le 26 avril à la salle des fêtes.

Voici le printemps, comme chaque année le Béal se refait une beauté :   il y a de quoi faire......  il y a douze coiffeurs.

De rocher en rocher, la joyeuse bande de compères descend  maintenant dans le ruisseau ( voyez ce qui les attend ! ) et met à jour les murs qui le bordent de chaque côté. La saison et les conditions climatiques permettent l'allumage de feux, le chantier est tout de suite clair et propre. A fleur de sol, ils découvrent un puits profond qu'il faut signaliser. Il avait de quoi fournir en eau hommes, bêtes, vignes et jardinets.    

Maintenant, l'équipe décide de reprendre ce ruisseau par le bas. Les premiers mètres sont faciles, semble-t-il ... et motivants ! Comment ne pas s'émerveiller devant le travail de nos anciens ? Sur une bonne longueur, un alignement quasi parfait de pierres sèches sur une hauteur de près d'un mètre canalise  ce qui doit devenir un torrent tumultueux lors de pluies diluviennes, qu'accentue la forte pente.

Pour permettre aux promeneurs de longer ou d'entrer dans ce ruisseau, les hommes  soignent  les abords.

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On peut le dire ou plutôt l'écrire, leur énergie à toutes et tous est admirable.

 5 mars : Peu à peu le travail devient difficile, éboulis de rochers, mur à franchir, il faut quitter le ruisseau et chercher un passage plus aisé. La végétation est très épineuse, ronces et salsepareille ont pris de la hauteur, leurs racines ? de la profondeur. De nouveaux travailleurs sont venus prêter main forte, record battu de participants aujourd'hui : 14 hommes et 1 femme.

20 mars : Au fil des semaines, l'équipe s'agrandit. (20) Difficile de réunir tous les participants pour une photo avec les prénoms, les uns s'équipent, les autres veulent boire le café, les dames bavardent et le chef s'impatiente. Puis, chose faite, la troupe se met en marche et se disperse tout au long du ruisseau. Bien vite,  c'est un crépitement de genets et autres buissons épineux dans les flammes, un vacarme de tronçonneuses, des coups de hache, des craquements de bois sec, un va et viens incessant autour des feux. Plus on brûle, plus propre sera le chantier et chacun de se réjouir quand la salsepareille et autres ronces disparaissent en gerbes d'étincelles.

Un peu plus haut quelques-uns construisent une passerelle indispensable pour franchir un certain fossé. Et là aussi, on coupe, on brûle, et on a chaud. Alors, enfin, quand vient le moment, fourbus, on n'est pas fâchés de lâcher les outils, on se retrouve autour de la glacière ; on mesure le travail accompli, ce qu'il reste à faire  et on se dit : " à la semaine prochaine ! " ....

 .... Les semaines passent. 16 avril : on a repris l'horaire du matin. Avec un certain regret, l'équipe considère ce chantier achevé. On aimerait bien parfaire encore à droite ou à gauche, ici un beau mur, plus loin, un abri sous roche ... il en reste des vestiges à redécouvrir ... Mais c'est infini ! Pour l'heure, dans sa partie supérieure, le ruisseau est entièrement dégagé et ses rives propices à une boucle de promenade où l'oeil ne se lasse pas d'admirer le nouvel effet d'une nature sauvage mais soignée. Un grand bravo à nos vaillants bûcherons-pompiers-râtisseurs-déblayeurs-menuisiers qui ont sué et soufflé tout au long de ces ... cinq cents mètres escarpés. On se donne maintenant rendez-vous la semaine prochaine à Boussecos pour son deuxième printemps.

 25 avril :  CONSTERNATION !!!

Quelle n'est pas notre surprise de voir sur le bas côté de ce beau chemin qui mène à la tour un dépôt d'ordure qu'un " salopard "est venu jeter, au mépris de tout savoir-vivre. On en tremble d'indignation ! Nous sommes une équipe qui, chaque semaine, se donne du mal, se fatigue pour entretenir notre environnement, qui a fait de ce chemin le plus beau parcours du village, et voilà sur quoi on tombe : un dépôt d'ordures ...qui ne risque même pas de se dégrader. Soyez maudit, vaurien, vous et vos ascendants qui n'ont pas su vous éduquer ! Etes-vous fier et content de vous ?

Maintenant l'endroit est nettoyé. L'équipe a retrouvé son enthousiasme ; la seule vue de la tour lui redonne son énergie. Un nouvel engin se déplace en cahotant : une tondeuse et de loin, la grande terrasse devient une esplanade verte. Un groupe remonte un mur, à grands renforts de bavardage, quand d'autres s'activent autour des feux pour éliminer les disgracieux tas de bois mort de l'année dernière.

1er mai : Pas de trêve...., juste un rêve : se faire une petite grillade entre nous, avec nos conjoint(e)s. C'est décidé, pique-nique des travailleurs la semaine prochaine !

.... 7 mai : Comme à l'accoutumée les travailleurs ont repris leurs outils. Et patiemment, vont et viennent. Le bruit des 3 débrousailleuses a couvert un gai babillage des écoliers de Bize en promenade. Assis sagement, les enfants écoutent l'histoire de Boussecos en regardant les hommes à la tâche. Nul doute que cette petite halte les encouragera à faire de même dans quelques années, espérons-le en tout cas.

11h30 : début de la festivité. Notre merveilleuse équipe dresse tables et couverts.  On attend la sangria ? difficile, avec toutes ces bouteilles fraîches, ces gosiers assoiffés, ces estomacs creusés, ces reins usés. Alors on trinque allègrement, quel bonheur  ce repas pris en commun dans un si beau décor,  avec Serge Décor ( chef saucisse )

... Les jeudis se suivent ... les travaux ont repris le matin, à la fraîche.  Caillou après caillou, pierre après pierre, bloc après bloc, les murs montent, magnifiques ! Un bel escalier facilite l'accès à la scène. Dans un souci de sécurité, trois alpinistes sont montés au sommet de la tour pour prévenir d'éventuelles chutes de pierres. La manoeuvre est spectaculaire. Hélas, Jacques le téméraire  a descendu plus rapidement que prévu le dernier mètre pentu, se contusionnant quelque peu la cage thoracique sous l'oeil désolé de ses compagnons. Souhaitons-lui un bon rétablissement. Amis promeneurs, restez prudents, regardez où vous posez le pied, on est toujours à la recherche de ses lunettes !

... Quelques jours plus tard, Jacques a retrouvé ses lunettes accrochées à un arbuste en contrebas ! On pouvait toujours checher à quatre pattes !

Jeudi 11 juin, deux jours avant la fête, ils ont à coeur de terminer le mur. Ici, on ne rit plus, on se hâte avec sérieux .

Bize Patrimoine a lancé son invitation. Tous les renseignements sont dans le fichier joint.             Boussecos 2econcert (296.42 Ko)

SAMEDI 13 JUIN : Deuxième fête . Retrouvez-la dans la rubrique " Evènements" sur la page d'Accueil

Jeudi 18 juin : Vite, retournons au petit bois. Les herbes ont repoussé et les déchets végétaux des jardins avoisinants sont revenus, dégradant l'esthétique de cette charmante promenade. Remède efficace, le feu ! Et Jean-Claude le courageux progresse dans l'eau à 16 ou 17° j'imagine, pour nettoyer la rive. Un grand bravo !

Pas de vacances pour les laborieux travailleurs, ils poursuivent l'entretien des différents sites du village. Ils se retrouvent autour des fours à chaux, du puits des martinets, de la grotte de l'ermite, de l'ancien chemin d'Agel, de la chapelle St Martin, pas un lieu n'est oublié où leurs outils ne passent et repassent. A présent les voici se mesurant encore au pied de ce roc Tremblaïre. Pour en parfaire la visibilité depuis la route, ils abattent encore quelques sapins, juste ce qu'il faut. Et on l'admire ...

Il était temps d'intervenir auprès de cet énorme rocher qui couvre le refuge de l'alumetaïre, le rocher aurait glissé s'il n'avait été soutenu par Paul, lui-même soutenu par Jean-Pierre, sous les yeux admiratifs de Daniel et de Joseph, dit Pépito, un joyeux vacancier venu prêter main forte.

Au dolmen, nos travailleurs épuisés par la chaleur et le chant des cigales, canicule oblige, se prêtent volontiers à la séance photo de notre ami Jacques.

13 août: le ciel est sombre. Il a plu dans le courant de la nuit et la météo n'est guère optimiste. Quatre fadas sont tout de même au rendez-vous bravant les menaces du ciel et les malédictions de leurs épouses. Les voilà au parcours Vita. Pas de photos ce jour-là. Mais le surlendemain, un soleil magnifique dans un ciel bleu azur. Et voici ce que l'on peut voir le matin vers 10 heures sur le chemin.

Le 27 août, l'équipe s'est retrouvée dans le Tarn pour suivre un stage sur la réalisation de murs en pierres sèches. Cette journée est relatée dans la rubrique                        " Evènements " :  Stage à Payrac  

2 septembre : les voici de nouveau à Boussecos, tout coutents de mettre en pratique leurs nouvelles acquisitions. Retrouvez d'autres photos sur l'album, on ne se lasse pas de les regarder travailler ....

Il faut terminer le mur, dégager les pierres restantes, mettre le terrain bien propre : après-demain, aura lieu ici la première étape de la balade bizonnière gourmande organisée par l'association bizoise ENDAVANT. Plus d'une centaine de participants vont revenir sur ce site ou le découvrir. Ne manquez pas ce rendez-vous, relaté dans la rubrique : " Evènements " .  Adieu, joli mois de septembre, tu nous as préparé un bel automne.

Poésie sur le travail des hommes à Boussecos

Et il en est ainsi de semaine en semaine,

Courageux, obstinés, les hommes sont à la peine,

Sur des murs éboulés, ils forment une chaîne.

Il leur faut calculer, rectifier, mettre à bas la bedaine

De ce pan déformé, qui sourdement entraîne

Un flot tumultueux de nos pierres anciennes,

Roulant avec fracas jusqu’en bas de la plaine.

Mais ils vont s’entraidant, soulevant à mains pleines

Des blocs d’éternité, leur ardeur les entraîne.

Aux regards éblouis de ceux qui se promènent,

Ils oublient tous les maux de leurs muscles en peine.

Le sportif, à son tour, s’arrête et  s’oxygène

Il contemple un instant cette belle vue lointaine.

L’école en promenade, fait de l’histoire ancienne.

Les fêtes et les concerts font vivre ce domaine.

Et pour toi l’étranger, un bon chemin te mène

Vers ce lieu de l’histoire un petit peu romaine.

Parfois ce long travail paraît une rengaine,

Il est fait d’amitié et de chaleur humaine.

5 novembre : l'équipe s'est séparée en deux, les uns à Boussecos, les autres au coeur du village. BP désire effacer un détestable graffiti que Pierre Labruti et Paul Limbécile ont jadis aspergé sur la paroi de la tour. En vain des volontaires avaient tenté de le faire disparaître, il faut donc employer les grands moyens et marteler le crépi de ciment qui s'effrite ça et là.  Ce cache misère porte bien son nom : une dégringolade de petits cailloux surprend nos travailleurs, dévoilant un état bien précaire. Patience ! ils suivront les conseils avisés de Xavier, maçon de métier pour ravaler au mieux cet édifice moyennâgeux.

Juste avant le carrefour de Montouliers, le chemin de St Hilaire monte en pente douce à flanc du Pech jusqu'au pan de mur de l'ancienne chapelle du même nom. Ce chemin devient une portion d'un chemin de Compostelle qui traverse Bize. C'est à la demande de l'association Camins et de l'éditeur du guide Lepère que notre équipe le nettoie. Nombre de pélerins préféraient emprunter  la grand' route plutôt que de se perdre dans des petits sentiers inconfortables et mal signalisés. Désormais ils pourront découvrir notre village et poursuivre leur marche vers Pouzols. Bize Patrimoine propose ainsi une nouvelle très agréable promenade.

Bize patrimoine avait à coeur de dégager un  rocher " venu d' Egypte " et de nettoyer cet enclos cerclé de murs.  C'est chose faite, en partie bien sûr,  Nos ancêtres occupaient de grands espaces que les broussailles dissimulent encore.